Un peu de bon sens et 10 000 € d’investissement
font une économie annuelle de 450 K€

Arrivé chez Néréides Distribution en 2008, j’ai constaté que nous avions recours à un logisticien qui coûtait 600 000 € par an. Solution coûteuse et dangereuse.

De mon expérience en Asie, je tenais pour acquis qu’une plateforme logistique à Hong Kong faisait tout son sens et je projetais de faire de même avec cette nouvelle structure.

Mais, comme je n’économisais que 25% du coût annuel de la logistique en France, je n’ai pas choisi cette solution.

J’ai donc décidé de consacrer un espace de 100 m² dans le siège même de l’entreprise au cœur de Paris au stockage et à la préparation des commandes, économisant de cette façon 80% de la charge des 600 k€ en remettant nos services de réception et de livraison dans nos murs.

Aujourd’hui la moitié des 350 000 pièces fabriquées annuellement transitent par ce lieu qui emploie 4 personnes à plein temps.

Création et organisation
d’une franchise

100 points de vente, un modèle et un CA de 25M€

En 2010, la marque Les Néréides ouvrait sa première boutique de 20 m² en franchise à Bruxelles, toujours en activité ce jour.

En 2012, j’ai décidé de créer avec mon épouse une nouvelle société, Jardins Précieux, dans le but d’ouvrir les premières franchises et de dynamiser le concept. Conformes à la vision originelle des créateurs de la marque : les boutiques sont des lieux agréables où l’atmosphère incite les clientes à revenir pour passer un bon moment.

Dans cet objectif, la boutique de 30 m² ouverte par Jardins Précieux fin 2013 dans le marais remplissait les conditions du cadre.

J’ai piloté la création des 6 documents nécessaires à la création d’une franchise européenne : bible du savoir‑faire, document d’information préparatoire, étude locale du marché, manuel de formation, plan de meubles standardisé, guide line store.

Depuis, 100 points de vente ont ouvert dans le monde, 7 en France dont 4 avec Jardins Précieux. Ce réseau réalise un CA annuel de 25 M€. 

Implantation d’un ERP et
équipes impliquées

Le CA double avec seulement 20 % d’effectifs supplémentaires

Faits
De manière à développer l’entreprise telle que je le voyais, j’avais besoin de mettre à jour l’informatique pour qu’elle soit en mesure de surmonter les défis qui allaient se présenter.

Actions
En impliquant les équipes concernées, nous avons sélectionné en 2014 un ERP (Enterprise Resources Planning) à la hauteur de nos ambitions, le programme COMARCH. Qui était à la fois international et construit autour de nous. J’ai créé une unité de gestion de projet informatique, qui pourrait se développer en DSI à l’avenir.

En 2016, j’ai identifié que la technologie RFID (Radio Fréquence IDentification) était maintenant adaptable à notre industrie. Les produits étiquetés de cette manière sont désormais localisables par radio et ne nécessitent plus d’être comptés à la main pour les préparations ou pour les réceptions, encore moins pour les inventaires.

Résultats
À terme, cela permettra l’internationalisation, mais surtout la facilité d’exécution et de gestion dans des pays non gérés facilement par un ERP européen, la Chine ou le Japon par exemple.

Avec, on est passés de 6 à 12 M€ de CA avec seulement 8 personnes de plus sur un effectif de 41 (20%).

Une entreprise en grande difficulté
devient un fleuron français de la mode

3M€ de dettes transformées en 12M€ de CA !

En prenant progressivement la direction de l’entreprise je réalise que les enjeux ne sont pas limités au cost killing mais à une véritable évolution de la stratégie. Une révolution.

Le défi : « Être fort chez soi »

  • Faire du marché français le premier en termes de CA et de source de rentabilité (2015)
  • Créer une franchise pour se développer sans investir (2013)

Le dépassement : « Emmener les associés dans une phase dont ils ne voulaient pas »

  • Créer les conditions idéales pour une procédure judiciaire sous contrôle et emmener les actionnaires dans la démarche.
    Résultat immédiat : 2 mois de cashflow en banque (2013)

La récompense : « La reconnaissance de la récompense »

  • Classée 359e sur 10.000 entreprises scannées à travers le palmarès des Échos et surtout une marge commerciale qui passe de 54% à 72% en 4 ans (2017)

Créer un management centré sur l’humain

La révolution des RH.

Le mode de management responsabilisant permet de facilité la connexion d’humain à humain et d’anticiper les situations qui sont des freins pour les dirigeants et les DRH. En tout premier lieu apporter la solution à : « J’ai peur d’embaucher car les séparations coutent chères »

Le contrat de travail le plus commun, le CDI est un des rares contrats qui ne parle pas du tout de la séparation. Que vous fassiez une Joint‑Venture ou un contrat de mariage, la séparation, et surtout les devoirs de chacun sont décrits dans ses contrats. Le CDI déroge à cette règle, et j’ai décidé d’y apporter une réponse.

Dans nos contrats de travail, l’entreprise indique maintenant ce qu’elle engagera en cas de rupture du contrat. C’est totalement légal et souple, à la discrétion de l’entreprise.

On aborde la séparation dès le premier entretien, et on l’implante dans le contrat de travail. Cela répond à trois enjeux :

  • Les personnes sur le départ n’osent jamais en parler et se démotivent peu à peu. Provoquant une frustration chez elles ainsi que chez leur N+1
  • En accompagnant les sortant, nous créons chez elles un discours positif sur leur expérience et elles participent au rayonnement de la marque employeur
  • La génération Y ne reste dans une entreprise 2 ans et demi en moyenne. L’article ne se déclenche, même en cas de démission, qu’à partir de la troisième année

6 séparations gérées sur ce postulat en deux ans. 0 poursuite.

Cela implique aussi et d’abord de révolutionner le recrutement qui doit être oriente sur la personne et ce qu’elle va faire dans l’entreprise et non ce qu’elle a pu faire dans le passé. Le but étant plus de créer un moment intéressant avec le candidat qui se projette avec son recruteur dans les missions de Son futur rôle.

Le recrutement est base sur la création de documents complets dédiés aux candidats et qui permettent au recruteur du e n’interviewer que des personnes qu’il peut embaucher. Avec un taux de réussite de 100% depuis l’instauration de la méthode.

Cela donne aussi une forte valeur aux recruteurs qui se voient jouer un rôle intéressant des le début de la démarche et non celui de lecteur de CV qui est réducteur et chronophage pour tout le monde.